Bain-marie en cuivre

Éléments en cuivre ayant appartenu à un appareil électrique destiné à élever la température de l’eau : large entonnoir avec une tubulure latérale et une résistance, cinq disques concentriques avec chacun un orifice central, disque percé de sept orifices avec chacun un couvercle muni d’un bouton de bakélite.

 

 

 

Ce type de bain-marie se trouve dans le catalogue de la société E.Adnet n° 19 de 1911, constructrice de matériel de laboratoire de chimie et bactériologie.

L’étymologie de bain-marie vient du latin médiéval balneum Mariae (« bain de Marie »), en référence à l’alchimiste Marie la Juive (IIIe siècle av. J.-C.), à qui l’on attribue également l’origine de certains ustensiles de laboratoire et l’emploi de la technique comme outil. La première attestation en latin Balneum Mariae date du début du XIVe siècle, dans le Rosarium attribué à Arnaud de Villeneuve (définition Dicopédia).

Matériaux - Techniques
Cuivre, métal
Fabricant / Période
E. Adnet
XXe siècle
Dimensions

D : 38 cm ; H : 22 cm

État
Bon (il manque le support en métal)
Destination

Le bain-marie est utilisé pour chauffer certaines substances d'une façon douce et uniforme sans les exposer à l'action directe et inégale de la flamme. Le bain contient de l'eau maintenue à ébullition, dans laquelle on place le récipient contenant la substance à traiter.
Ce type de bain-marie servait à maintenir à une température donnée un milieu contenu dans un récipient : ballons, cupules ... afin de faciliter une réaction chimique.

Date d'acquisition
14/09/2012
Origine des dons
Sylvie Sauvage CHU Rennes
Numéro d'inventaire
CPHR - 2012.272 ; CPHR - 2012.417 ; CPHR - 2012.418
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes