Prothèse définitive obturative

Cet objet est constitué de deux parties. D’un modèle en plâtre comportant sept dents à droite et d’une gencive sans dents à gauche avec une fente palatine prononcée. Un appareil dentaire de sept dents en vulcanite s’adapte dans la partie lésée, comblant ainsi la perforation palatine. Il s’accroche à certaines dents du modèle à l’aide de deux crochets.

La Première Guerre Mondiale du fait du fort développement de l’artillerie causa de nombreuses blessures d’un type nouveau: les lésions maxillo-faciales, plaies béantes effroyables de la face. La reconstruction faciale des mutilés,  » les Gueules Cassées », nécessita l’invention de nouvelles techniques opératoires et la conception de prothèses dentaires innovantes, différentes et adaptées à chaque blessé. Les chirurgiens maxillo-faciaux et les chirurgiens-dentistes ont fait preuve d’inventivité, contribuant ainsi à l’essor de leur spécialité.

Matériaux - Techniques
Plâtre, vulcanite noire et rose, dents en porcelaine, crochets métalliques.
Fabricant / Période

Début du XXe siècle
Dimensions

Modèle : H : 4 cm ; L : 7 cm ; l : 6 cm.
Prothèse : H : 4 cm ; L :5,5 cm ; l : 4 cm.

État
Bon
Destination

Appareil à but pédagogique montrant une réparation des dommages causés à l'intérieur de la bouche et à la mâchoire par un éclat d'obus.

Précision d'utilisation

La prothèse définitive obturative permettait de restaurer certaines fonctions, en particulier la respiration, la phonation, la mastication et la déglutition. La pression de l'appareil assurait l'herméticité (effet ventouse) restituant ainsi ces différentes fonctions.

Date d'acquisition
19/06/2012
Origine des dons
M Georges Cottin
Numéro d'inventaire
CPHR - 2012.413
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes