Chevrette

Vase oblong à large ouverture qui présente d’un côté une poignée et de l’autre un bec saillant (que l’on a comparé à la corne du chevreuil). Les décors floraux sont jaunes et bleus.

Elle est fermée par un couvercle de buis.

Les pots de pharmacie sont aussi anciens que l’art de guérir. Les vases d’argiles, dont l’invention remonte à la plus haute antiquité, ont été employés, concurremment avec ceux d’étain, pour la conservation de la plupart des médicaments simples et composés, jusqu’à l’adoption de la faïence pour les usages pharmaceutiques lorsque les produits de cette nouvelle industrie furent devenus d’un prix abordable. En 1697, Nicolas Lemery reconnait « que l’on préfère la faïence aux autres terres chez les apothicaires, à cause de sa beauté et sa netteté ».
Jusqu’au XVII° siècle, les pots de pharmacie sans inscription furent beaucoup plus nombreux que les autres; ils portaient généralement des étiquettes manuscrites.
Les inscriptions sur les vases ne deviennent fréquentes qu’après la création des faïences indigènes. Comme toutes les inscriptions, celles des pots de pharmacie contiennent assez souvent des erreurs, qui sont imputables soit à l’apothicaire qui en a rédigé la liste, soit au décorateur qui les a peintes. Certains vases sont décorés non seulement d’inscriptions mais encore d’armoiries de familles nobles ou d’ordre religieux, de chiffres et d’attributs qui en indiquent la provenance
Sources : Société d’Histoire de la pharmacie.

Matériaux - Techniques
Faïence
Fabricant / Période

XVIIIe siècle
Dimensions

H : 25 cm ; L : 22 cm

État
Bon
Destination

Elle permettait de conserver les sirops, les miels et les huiles.

Date d'acquisition
24/01/2017
Origine des dons
CHU de Rennes
Numéro d'inventaire
CPHR - 2017.5
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes