Bistouri électrique Statome 82

L’appareil est placé sur un socle muni de roues. Il comporte un générateur de courants haute fréquence, des électrodes actives, une électrode indifférente en étain, une pédale interrupteur. Sur l’avant, un bouton section gradué de 0 à 10, un bouton hémostase gradué de 0 à 2, un bouton coagulation gradué de 0 à 10. En dessous des voyants de couleur différente marqués section, coagulation, azote, plaque-défaut.

La découverte du bistouri électrique revient à G.A Wyeth aux USA en 1924. En utilisant un appareil à lampe triode, ce chirurgien s’aperçut qu’un contact léger avec une électrode en forme d’aiguille suffisait à couper les tissus. Ce sera un chirurgien urologue, Maurice Heitz-Boyer( 1876-1950) qui l’utilisera le premier en France en 1929.
Source : BIU santé Paris

Matériaux - Techniques
Métal, caoutchouc, ébonite
Fabricant / Période
EMC France
Milieu du XXe siècle
Dimensions

H : 103 cm ; L : 44 cm ; P : 55 cm

État
Bon
Destination

Incision chirurgicale et coagulation

Précision d'utilisation

Le bistouri électrique utilise les courants de haute fréquence. Ces courants sont conduits par un cable et un manche à une électrode active. L'électrode indifférente est une plaque d'étain qui doit être placée à même la peau. Au point de contact de l'électrode active avec le tissu, la forte concentration d'énergie sur une petite surface provoque la vaporisation du liquide intracellulaire et l'éclatement des cellules (section). Si l'on utilise une électrode plus large, laissée plus longtemps, le bistouri permet de coaguler.

Date d'acquisition
07/04/2013
Origine des dons
Faculté de médecine de Rennes Dr Yvon Lessard
Numéro d'inventaire
CPHR - 2013.167
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes