Thermocautère de Paquelin

Boîte portative en métal nickelé contenant deux flacons carburateurs en verre et leurs embouts en platine (dont un est muni d’un robinet de réglage), un réchaud à essence en verre, un manche en platine sur lequel viennent se visser les deux foyers (un couteau et une pointe fine également en platine), ainsi qu’un tube en caoutchouc. La soufflerie à main, nécessaire pour conduire l’air carburé du flacon jusqu’au foyer, est manquante.

Si les cautères sont connus depuis l’Antiquité, leur aspect n’évolue guère avant la fin du XVIIIe siècle. Plusieurs innovations se succèdent alors : les premiers cautères à vapeurs d’alcool (« lampes éolipyles ») apparaissent au milieu du XIXe siècle, le première cautère en platine (cautère Masson) est breveté en 1857, mais il faut attendre 1875 pour qu’André Paquelin (1836-1905) conçoive un cautère de platine réellement révolutionnaire, bien plus maniable et efficace que ses prédécesseurs, ce qui lui assura un succès non démenti jusque dans les années 1950.
(Source : P. Lépine, Les cautères au XIXe siècle, http://histoire-medecine.univ-lyon1.fr, 2011)

Matériaux - Techniques
Métal nickelé, platine.
Fabricant / Période

1re moitié du XXe siècle.
Dimensions

H : 11 cm ; L : 19 cm ; P : 13 cm

État
Bon
Destination

Cautère actuel (c'est-à-dire dont l'embout chauffé au rouge est appliqué sur une plaie) utilisé afin de cicatriser une lésion ou enrayer une hémorragie.

Précision d'utilisation

Le platine ayant la particularité de se maintenir en incandescence sous l'influence des gaz hydrocarburés, les vapeurs d'essence automobile (contenue dans le flacon carburant) circulent, sous l'action de la soufflerie, à travers le tube en caoutchouc puis le manche jusque dans un mince tube en platine contenu dans le foyer creux, ainsi chauffé.

Date d'acquisition
21/01/2014
Origine des dons
Françoise Lavoix
Numéro d'inventaire
CPHR - 2014.12
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes