Esthésiomètre de Cochet-Bonnet

L’esthésiomètre est utilisé pour apprécier la sensibilité de la cornée. Il se compose d’un cylindre creux contenant un piston actionné par une molette extérieure. L’extrémité libre du piston reçoit, dans un guide, un fil de nylon de section 0.0113 mm² (soit 12/100 mm). Une fenêtre pratiquée sur le cylindre permet de visualiser et de mesurer l’avancée du piston (graduée de 0 à 6 cm).

Un tableau de correspondance entre la longueur du fil déroulé et les pressions exercées sur la cornée accompagne l’appareil.

Un tube de verre permet de conserver les fils de nylon.

L’ensemble est placé dans un coffret de bois gainé et matelassé de velours.

 

 

Le premier esthésiomètre est décrit en 1894 par Von Frey et utilisait du crin de cheval.  En 1956, un fil de nylon de diamètre constant et de longueur différente est utilisé. Cochet-Bonnet développe deux modèles de 0,08 mm et 0,12 mm de diamètre selon les pressions exercées sur la cornée.

 

Matériaux - Techniques
Métal, verre, nylon,
Fabricant / Période
Luneau et Coffignon
Deuxième moitié du XXe siècle
Dimensions

H : 1 cm ; L : 18 cm ; P : 2 cm
Dimensions du coffret H : 3 cm ; L : 26 cm ; P : 8,5 cm

État
Bon
Destination

L'esthésiomètre mesure la sensibilité de la cornée. C'est une méthode quantitative : la longueur du fil appliqué sur la cornée entraînant une perception est mesurée. Les correspondances entre cette longueur et la pression exercée sur l’œil sont données sur des tables.
Elle remplace la méthode qualitative effectuée par contact avec un coton-tige.

Date d'acquisition
16/06/2016
Origine des dons
Michel Tourtelier
Numéro d'inventaire
CPHR - 2016.125
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes