Ampoule de chloro-kélène en coffret

Le coffret porte la mention  » Enregistré au laboratoire national de contrôle des médicaments sous le N° 97 – 23 Chl.Kél. 23″

Le chlorure d’éthyle figure aux anesthésiques dans le Dictionnaire de Mérat et de Lens (1831).
En 1851, Flourens faisait ses premières expériences sur des animaux et reconnaissait le pouvoir anesthésique du chlorure d’éthyle.
En 1877, une commission anglaise, puis Richardson et en 1878, Steffen donnèrent les résultats d’une pratique portant sur un petit nombre de cas.
En 1894, Carlson, dentiste à Gothenbourg, en 1896, Thiesing, dentiste à Hildesheim, en faisant de l’anesthésie locale par des pulvérisations de chlorure d’éthyle sur les gencives, s’aperçurent que plusieurs patients avaient eu de l’engourdissement et même de l’anesthésie générale.

Matériaux - Techniques
Verre, carton
Fabricant / Période

XIXe siècle
Dimensions

Coffret : H : 5,4 cm ; L : 18 cm ; P : 3 cm

État
Excellent
Destination

Mélange pour anesthésie générale : 10% de chloroforme anesthésique, 90% de kélène (chlorure d'éthyle pur)

Précision d'utilisation

Il a été employé depuis 1894, d'abord en cabinet dentaire puis dans les salles d'opération. Ses avantages étaient :
1. La rapidité d'action
2. La rapidité de réveil
3. L'absence de troubles consécutifs (Le chloroforme et l'éther rendaient malade provoquant nausées, vomissements, obnubilation… pendant 2 à 3 jours)

Date d'acquisition
10/07/2012
Origine des dons
Famille Philouze Rennes
Numéro d'inventaire
CPHR - 2012-70
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes