Goniomètre du professeur Balthazard

Le goniomètre est constitué d’un compas. Une branche porte à une extrémité un rapporteur gradué de 0 à 180 degrés (et de 180 à 0 degrés).

L’autre branche est articulée par une vis au centre de la partie rectiligne du rapporteur. Elle se termine en pointe pour servir d’aiguille de repère.

Le premier goniomètre serait celui du minéralogiste Niels Steensen utilisé dès 1696 pour mesurer les angles des cristaux de quartz. Les minéralogistes, les astronomes, les physiciens, les géographes, les kinésithérapeutes ont leurs goniomètres spéciaux conçus en vue du but poursuivi par ces professionnels.

Dans le catalogue Krohne et Sesemann de 1878, le premier goniomètre médical est présenté. Il sert « à vérifier l’angle dans les cas de déformations, pour comparer un cas avec un autre, ou les mêmes cas à des étapes différentes de la maladie».

Le Professeur Victor Balthazard (1872–1950), professeur de médecine légale à la faculté de médecine de Paris, doyen de cette même faculté, membre de l’Académie de médecine, invente deux  goniomètres, l’un pour les grandes articulations et l’autre pour les petites articulations (main, doigts).

Les goniomètres sont fréquemment utilisés pendant la guerre 1914-1918.

Source : https://projet.chu-besancon.fr/pmb/PMB_Ecoles/opac_css/doc_num.php?explnum_id=1672

Matériaux - Techniques
Acier inoxydable
Fabricant / Période
France Chrome
Fin du XXe siècle
Dimensions

H : 1.5 cm ; L : 13 cm ; P : 13 cm

État
Excellent
Destination

Le goniomètre est un appareil servant à mesurer les angles des articulations.
Au niveau de la main, une des branches est posée sur la phalange en amont de l'articulation ; l'autre sur la phalange en aval de l'articulation. La pointe du rapporteur se situe au niveau de l'articulation et mesure l'angle fait par les deux phalanges.

Date d'acquisition
08/12/2016
Origine des dons
Alain Caubet
Numéro d'inventaire
CPHR - 2016.149
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes