Galvanocautère « cautère-lumière »

Boîte portative en bois contenant deux rhéostats, l’un pour la cautérisation et l’autre pour alimenter une source de lumière. Cet appareil est dit « cautère-lumière ». Des plots et des bornes permettent l’utilisation du cautère avec ou sans éclairage. La notice d’utilisation est apposée sur la face intérieure du couvercle. Sept embouts de cautères sont joints.

Connue depuis l’antiquité, la cautérisation est développée au XVIe siècle par Ambroise Paré. Les fers ou cautères, de différentes formes selon les zones à traiter, étaient chauffés sur un lit de braise. Au milieu du XIXe siècle, les cautères sont soumis aux vapeurs d’alcool enflammées (principe du chalumeau). Au début du XXe siècle, l’extrémité du cautère est constituée d’un fil de platine porté au rouge par un courant électrique continu. Avec la distribution de courant alternatif, on a pu utiliser des rhéostats de réglage.

Matériaux - Techniques
Acier, bois
Fabricant / Période

Milieu du XXe siècle
Dimensions

H : 21,5 cm ; L : 23,5 cm ; P : 13,5 cm

État
Mauvais (incomplet)
Destination

La cautérisation est l'application d'un fer ou d'une pointe chauffés électriquement sur une plaie pour arrêter une hémorragie ou pour brûler les tissus organiques pour favoriser la cicatrisation. Les galvanocautères délivrent du courant électrique pour chauffer les cautères.

Précision d'utilisation

Les cautères peuvent avoir des formes variées (six modèles différents). Droits ou courbes, fins ou épais, ils sont ainsi utilisés pour l'ablation de l'appendice, en pneumologie (section de brides), en ORL etc...

Date d'acquisition
18/06/2013
Origine des dons
Dr Jean Brassier
Numéro d'inventaire
CPHR - 2013.139
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes