Stéthoscope

Le stéthoscope, ou Cardiophone de » Laubry » comporte un pavillon, pièce métallique ronde pourvue d’une membrane, qui est reliée par deux tubes souples à une armature métallique : la lyre. Les deux extrémités libres de celle-ci se terminent par les embouts auriculaires.

Le stéthoscope a été inventé le 17 février 1816 en France, par le docteur René Laennec. Il ne s’agissait alors que d’une simple liasse de papiers roulés. Il créa ainsi l’auscultation médiate par opposition à l’auscultation immédiate où il avait la tête collée à la poitrine du patient. Laennec en construisit secondairement plusieurs modèles en bois.
Le modèle en a été amélioré vers 1830 par Pierre Piorry qui construisit un adaptateur en ivoire du côté auriculaire. Vers la même époque, un tube flexible relie le pavillon à l’écouteur mais le modèle rigide va encore persister quelques décennies.
Le stéthoscope bi-auriculaire (pour les deux oreilles) a été imaginé dès 1829 mais construit seulement en 1851. Le tube était en caoutchouc mais cette solution s’avéra fragile et dut être abandonnée. Un second modèle, plus rigide, vit le jour en 1852 à base de tubes métalliques.
Vers 1870, des stéthoscopes différentiels apparaissent : deux pavillons, montés chacun sur un tube et connectés à une oreille, devaient permettre de comparer l’auscultation à deux endroits différents.
En 1961, le Dr David Littmann créa le stéthoscope contemporain avec son double pavillon réversible, qui reste toujours utilisé de nos jours.

Matériaux - Techniques
Métal, caoutchouc
Fabricant / Période
Ets E. Spengler Paris
Deuxième moitié du XXe siècle
Dimensions

H : 2 cm ; L : 75 cm ; P : 8,5 cm

État
Excellent
Destination

Le stéthoscope est utilisé par les professionnels de santé afin d'écouter les battements cardiaques, les bruits respiratoires, le thrill artériel, les bruits abdominaux ou foetaux, ou encore utilisé lors de la prise de la tension artérielle.

Précision d'utilisation

Le pavillon métallique est appliquée sur la peau du patient. La membrane de ce pavillon est mise en vibration par les sons corporels. La lyre, par sa construction, constitue un amplificateur acoustique (large pavillon, petits écouteurs).

Date d'acquisition
17/09/2014
Origine des dons
Fabienne Redouté, Crêche Hotel Dieu CHU de Rennes
Numéro d'inventaire
CPHR - 2014.46
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes