Vendredi 7 juin 2013 à 14h00
salle de conférences du Centre Hospitalier Guillaume Régnier – 108 avenue du Général Leclerc – Rennes
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LA MALADIE DE LA PIERRE
TECHNIQUES ET INSTRUMENTATIONS DEPUIS L’ANTIQUITE
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Lorsque l’on tente d’établir une rétrospective sommaire des interventions qui ont été pratiquées depuis l’antiquité jusqu’à l’aube des temps modernes, on peut globalement compter sur les doigts d’une main l’ensemble de celles-ci. Le degré d’importance de leurs indications, leur faisabilité et leur taux de réussite, sans asepsie et sans anesthésie, ou presque, expliquent bien ce petit nombre.
Et si, hormis la trépanation, la cataracte, les amputations et les hernies plus ou moins étranglées, il en est bien une qui s’imposait, c’est l’extraction des calculs de la vessie – les « pierres » – de la vessie, encore appelée « opération de la taille ». Les douleurs engendrées par l’obstruction de la vessie par un calcul, la gravité de l’évolution de cette rétention, amenaient les malades concernés à supplier les opérateurs de recourir à des méthodes opératoires redoutables et redoutées, mais qui, seules, pouvaient les délivrer et leur donner quelques chances de survie.
De nombreuses techniques ont été proposées au fil des temps, d’abord et pendant longtemps ne visant qu’à l’ablation par une incision, haute ou basse, c’est-à-dire sus ou sous-pubienne, et dite au petit ou bien au haut appareil selon l’importance de l’instrumentation requise, avant que n’y soit substituée, ou pratiquée concurremment, au XIXème, la destruction intra vésicale, in situ, non sanglante, appelée lithotrypsie.
Nous nous proposons de passer en revue, en évoquant les pionniers des différentes techniques, et en montrant le maniement des instruments adéquats, l’histoire héroïque, douloureuse et techniquement géniale de la « pierre de la vessie ».
Une conférence du Dr Guy Gaboriau
médecin anesthésiste à Vannes – auteur de l’ouvrage « Outils de santé et médecine d’autrefois » (ed. La Reinette) – membre du conseil d’administration du CPHR