Mortier – Pilon

Le mortier utilisé couramment en dentisterie est un récipient en verre épais, à fond arrondi.

Le pilon est une barre en verre, à bout arrondi, l’autre extrémité étant renforcée.

Les mortiers et les pilons sont utilisés depuis très longtemps par de nombreuses civilisations. Le mortier vient du latin mortarium signifiant pour piler, et le pilon du verbe latin pilare voulant dire appuyer fortement. Le mortier a longtemps été utilisé comme instrument culinaire mais on le retrouve très fréquemment dans les archives de la pharmacopée. En effet, le mortier connait un important usage médical : déjà les hiéroglyphes représentent le médecin avec une lancette et un mortier. Par la suite, il devient l’emblème de la pharmacie par excellence et il est représenté sur les enseignes, les sceaux et les blasons des corporations d’apothicaires.

En dentisterie ils ont été utilisés pour mélanger les ingrédients en particulier dans la fabrication des amalgames.

Matériaux - Techniques
Verre
Fabricant / Période

Début du XXe siècle
Dimensions

H : 3,5 cm ; D : 5,3 cm

État
Bon
Destination

Le mortier permet d'écraser des matières que l'on veut transformer en pâte ou en poudre par l'action d'un pilon. Cette opération s'appelle la trituration.
Pilon et mortier servaient à rendre un mélange homogène pour pouvoir le transporter dans les cavités dentaires après éviction du tissu carieux. Le mélange sera alors foulé avant de durcir.

Précision d'utilisation

En dentisterie, pour préparer un amalgame d'argent, les quantités prédosées de limaille d'un mélange argent - étain - Cuivre - zinc et de mercure sont déposées dans le mortier. Le pilon va malaxer le mélange en l'écrasant sur le bords du fond recourbé. L'excès de mercure sera éliminé par essorage dans une peau de chamois.
Pour préparer un amalgame de cuivre, des pastilles de métal seront ramollies par chauffage puis écrasées dans le mortier avec le pilon.

Date d'acquisition
24/02/2012
Origine des dons
Monsieur Georges Cottin
Numéro d'inventaire
CPHR - 2012.420
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes