Poupinel – Stérilisateur à chaleur sèche

L’étuve Poupinel, stérilisateur à chaleur sèche, est un caisson en cuivre. Ce caisson est positionné sur des pieds.

Le caisson possède une porte de façade, équipée de deux crochets. Ouverte, cette porte est retenue par des chaînes métalliques. Sur la face supérieure, se trouvent deux orifices pour l’insertion de thermomètres. Sur les cotés, deux poignées en bois sont fixées.

L’étuve sèche dite « Poupinel » est le premier stérilisateur à chaleur sèche. Il a été inventé en 1885 par le chirurgien français Gaston Poupinel (1858-1930), élève de Pasteur.
La stérilisation par la chaleur sèche est aujourd’hui proscrite en milieu hospitalier. On la retrouve dans certains milieux industriels pour la verrerie, puisqu’elle offre une grande simplicité d’utilisation.

Matériaux - Techniques
cuivre, acier, bois
Fabricant / Période

Milieu du XXe siècle
Dimensions

L : 57 cm ; H : 55 (avec pieds) 39 cm ; P : 30 cm

État
moyen (oxydation et absence des thermomètres)
Destination

Il est destiné à la stérilisation des instruments et des seringues. (Il ne faut pas mettre du linge ni du coton dans le Poupinel car ils sont très mauvais conducteurs de la chaleur).

Précision d'utilisation

La stérilisation est réalisée grâce à de l'air chaud et sec, sans augmentation de pression.
Elle fonctionne en augmentant la température de l'air à l'intérieur de l'étuve, de la même façon qu'un four classique, mais sans possibilité pour l'air de sortir ni d'entrer. Le temps de stérilisation généralement recommandé est de 30 minutes à 180°C.
Les bistouris et certains instruments très fragiles sont laissés à 120°, pendant 20 minutes. Les seringues resteront ¾ d'heure ou 1 heure à 160°.
Les mécanismes de cette stérilisation sont mal connus, mais impliquent probablement une coagulation des protéines ainsi qu'une certaine oxydation des bactéries par l'oxygène de l'air.

Date d'acquisition
12/12/2019
Origine des dons
Philippe Bocquet 12 rue du Cheval Noir Fougères
Numéro d'inventaire
CPHR - 2012.311
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes