Ecraseur linéaire de Chassaignac

Il est constitué d’une tige métallique munie d’une poignée et de deux ergots latéraux mobilisables, permettant le réglage d’une chaîne incluse dans la tige. La poignée à cliquet permet de serrer lentement la chaîne autour de la masse en écrasant les tissus sans les sectionner ce qui réduit le risque de saignement (hémostase).

Édouard Chassaignac, né Édouard-Pierre-Marie-Charles Chassaignac, le 24 décembre 1804 à Nantes et mort le 26 août 1879 à Versailles, est un médecin, chirurgien et professeur de médecine français.
Édouard Chassaignac suit des études de médecine à Nantes, il est Interne à l’Hôtel-Dieu de Nantes. Il en sort diplômé du doctorat en médecine en 1835, avec sa thèse sur « les fractures de la hanche« .
En 1837, il est nommé professeur agrégé et prosecteur à la faculté de médecine de Paris.
En 1852, il devient chirurgien à l’hôpital Lariboisière. Il a comme élève Jules-Émile Péan à qui il démontre les vertus de l’hémostase.
Extrait Wikipédia.

Matériaux - Techniques
Acier nickelé
Fabricant / Période
Galante
XIXe siècle
Dimensions

L : 29 cm ; P : 8 cm

État
Moyen : métal marqué
Destination

Hémostase préalable à l'exérèse de tumeurs

Précision d'utilisation

L'écraseur de Chassaignac (à partir du mot « écraser») a été conçu pour enlever les tumeurs, les masses et d'autres grandes excroissances. La poignée à cliquet permettait de serrer lentement la chaîne autour de la masse jusqu'à ce qu'elle ait été enlevée par lacération du tissu plutôt que par section, afin de réduire le risque d'hémorragie.
Il était également utilisé pour castrer les animaux.

Date d'acquisition
14/10/2013
Origine des dons
Charles Chardon
Numéro d'inventaire
CPHR - 2013.156
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes