Seringue de Bensaude

Cette seringue a un corps en verre gradué en pyrex. L’embout fileté et le piston sont en métal. Trois anneaux servent à l’appui des doigts, dont deux sont positionnés sur une extension située au dessus du corps de pompe, traversée par la tige du piston, elle-même terminée par un anneau.

Sur l’embout est vissé un raccord d’allonge.

La contenance de la seringue est de 5 ml. Elle est stérilisable

Au Ier s. ap. J.-C., Pline L’Ancien fut inspiré par les oiseaux de l’Égypte ancienne nommés ibis. Ils se servaient de leur long bec pour s’administrer des lavements. Mais c’est à l’Italien Marco Gatenaria qui vécut au XVIe siècle que l’on doit les premiers prototypes de la seringue telle qu’on la connaît aujourd’hui. Le premier modèle qu’il proposa était fait de bois, alors que le second fut fabriqué en métal.

Le terme de « seringue » apparait dans le dictionnaire de l’Académie Française en 1694.

Raoul Bensaude (1866-1938) est un médecin né aux Açores, ayant fait sa carrière à Paris à l’hôpital Saint Antoine. Il est le père fondateur de la proctologie médicale dans les années 1920-1930. Il va notamment introduire les injections sclérosantes dans la maladie hémorroïdaire. Il met au point différents modèles d’anuscopes et de rectoscopes à éclairage électrique.

Matériaux - Techniques
Verre pyrex et métal nickelé
Fabricant / Période

ca 1925
Dimensions

L : 15 cm ; P : 5,2cm.

État
Bon.
Destination

La seringue de Bensaude permet l'injection de quinine et d'urée afin de scléroser les hémorroïdes.

Précision d'utilisation

La seringue de Bensaude est vendu avec deux allonges qui pouvaient être fixées sur le bec fileté du corps de pompe et sur lesquelles se vissaient des aiguilles courtes.
Son autre dénomination est seringue pour injections modificatrices intra-anales ou sclérosantes.

Date d'acquisition
29/06/2017
Origine des dons
IFSI CHU Rennes
Numéro d'inventaire
CPHR - 2017.112
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes