Ventouses pneumatiques Star (6) avec seringue

La ventouse de la marque Star est un récipient en verre en forme de cloche comportant à sa partie supérieure un embout métallique. Le coffret est composé de 6 ventouses et d’une seringue métallique.

Le dictionnaire de l’Académie française dans sa première édition (1694) décrit la ventouse médicale comme un « vaisseau de verre qu’on applique sur la peau avec des bougies ou de la filasse allumée pour attirer le mauvais sang ». Il précise qu’on appelle « ventouses sèches, les ventouses qu’on applique sans faire de scarification ». L’édition de 1762 définit la ventouse comme un « instrument de chirurgie » et précise qu’elle peut être métallique (de cuivre, d’argent…) et que son objet est d’ « attirer avec violence les humeurs du dedans au-dehors ». L’édition de 1798 précise encore qu’elle a pour objet de « soulever la peau et de produire une irritation locale ». Enfin, l’édition de 1832 ajoute qu’on y « fait le vide par le moyen du feu, ou d’une pompe aspirante, afin de soulever la peau et de produire une irritation locale »

Matériaux - Techniques
Verre incolore et métal
Fabricant / Période

XIXe siècle
Dimensions

Ventouse H : 6,5 cm ; D : 6 cm
Coffret – H : 6,5 cm ; L : 17,5 cm ; P : 16 cm

État
Moyen
Destination

La ventouse est destinée à soigner en induisant une « révulsion », par effet de succion sur la peau. Elle est utilisée à l'hôpital comme à domicile.

Précision d'utilisation

Le vide relatif créé dans la ventouse dilate les pores et les vaisseaux sanguins superficiels (capillaires). Ceci produit une congestion cutanée localisée sur le site de l'application du vide, traduite par un changement d'aspect de la peau qui rougit et se couvre de points rougeâtres à violacés. Cette congestion provoquée localement, au-dessus de l'organe supposé malade était réputée attirer les humeurs , le "mauvais sang" ou l'excès de sang qui congestionne un organe sous-jacent.
La ventouse appliquée successivement en plusieurs endroits du dos, de la poitrine ou du ventre (selon l'organe supposé malade), ou au moyen de plusieurs ventouses posées simultanément était en tous cas réputée accélérer la guérison du malade.

Date d'acquisition
10/07/2012
Origine des dons
Famille Philouze Rennes
Numéro d'inventaire
CPHR - 2012-69
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes