Seringue pour les voies lacrymales

Cette seringue présente un corps de pompe en verre, gainé par une cage en métal nickelé portant deux anneaux d’appui. L’étanchéïté du piston se fait par un embout en caoutchouc durci. Le piston porteur d’un anneau est visé sur la cage métallique.
Une molette est située sur le piston externe.
Contenance 3 cc.

Quatre canules lacrymales complètent la boite : deux droites et deux courbes , ainsi qu’un fil d’argent permettant de déboucher les canules.

L’ensemble est présenté dans une boite métallique.

Le nom du fabricant est gravé sur la cage métallique : Collin

 

Au Ier s. ap. J.-C., Pline L’Ancien fut inspiré par les oiseaux de l’Égypte ancienne nommés ibis. Ils se servaient de leur long bec pour s’administrer des lavements. Mais c’est à l’Italien Marco Gatenaria qui vécut au XVIe siècle que l’on doit les premiers prototypes de la seringue telle qu’on la connaît aujourd’hui. Le premier modèle qu’il proposa était fait de bois, alors que le second fut fabriqué en métal.

Le terme de « seringue » apparait dans le dictionnaire de l’Académie Française en 1694.

 

Matériaux - Techniques
Cristal, cage et piston en métal nickelé, joint en caoutchouc durci.
Fabricant / Période
Collin
Début XXe siècle
Dimensions

L : 9 cm ; D : 6 cm.

État
Moyen, piston bloqué.
Destination

Cette seringue était utilisée en ophtalmologie pour les pathologies des voies lacrymales (obstruction des voies lacrymales et dacryocystite - infection du sac lacrymal)

Précision d'utilisation

La canule était introduite dans la canal lacrymal.

Date d'acquisition
14/04/2015
Origine des dons
Dominique Le Corre
Numéro d'inventaire
CPHR - 2015.43
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes