Thermocautère de poche avec manche carburateur

La pochette contient un manche-réservoir avec robinet, deux lampes à essence, une pointe, un embout en champignon et une ralonge (le tout en platine) ainsi qu’un système de soufflerie manuel en caoutchouc (le tube reliant la pompe au cautère est manquant).

Si l’utilisation des cautère est attestée depuis l’Antiquité, leur modernisation ne commence réellement qu’au XIXe siècle. Plus légers, plus puissants, les cautères ne cessent plus d’être perfectionnés. André Paquelin (1836-1905) conçoit en 1875 le « thermo-cautère » en platine, bien plus maniable et efficace que ses prédécesseurs. Très populaire, il connait de régulières améliorations jusqu’aux années 1950.
Sur ce modèle encore plus compact de la maison Collin & Cie (active entre 1925 et 1947), l’essence n’est plus contenue dans un flacon séparé mais dans une éponge placée directement dans le manche du cautère (système breveté par Bidault en 1892).

(Source : P. Lépine, Les cautères au XIXe siècle, http://histoire-medecine.univ-lyon1.fr, 2011)

Matériaux - Techniques
Platine, cuir, caoutchouc, velours
Fabricant / Période
Collin & Cie
Entre 1925 et 1957
Dimensions

H : 11cm ; L : 18 cm ; P : 3,5 cm

État
Bon
Destination

Un cautère actuel (c'est-à-dire dont l'embout chauffé au rouge est appliqué sur une plaie) est utilisé afin de cicatriser une lésion ou d'enrayer une hémorragie.

Précision d'utilisation

Conçu d'après le thermo-cautère breveté par Paquelin, ce modèle a l'avantage d'être encore plus léger et maniable mais son autonomie d'utilisation s'en trouve restreinte.

Date d'acquisition
21/01/2014
Origine des dons
Françoise Lavoix (auparavant, Dr Dufresne de St Erblon)
Numéro d'inventaire
CPHR - 2014-20
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes