Tire-langue de Carmalt

Pince articulée à deux branches : d’un coté les anneaux pour passer les doigts, de l’autre, une branche se termine par une fourche recourbée à deux dents et l’autre par un plateau qui sert de butoir aux pointes de la fourche.

Les pinces tire-langues sont apparues dans la pratique vers 1880. en raison des « syncopes respiratoires » et des obstructions linguales. Les chirurgiens y avaient recours mais ce sont les physiologistes lors de leurs expérimentations animales (notamment sur les chiens) qui en avaient plus régulièrement l’utilisation. Ainsi il n’est pas étonnant que Laborde ait eu l’idée d’utiliser cette technique lors d’une intervention personnelle sur un noyé à la toute dernière extrémité (plus d’une heure de manœœuvres inefficaces de réanimation) Et oh miracle ! le noyé a récupéré une ventilation et a guéri avec une simple amnésie de l’évènement. Fort de ce cas et d’un autre, il publie sa technique à l’Académie de Médecine le 5 juillet 1892. Et alors lui parviennent de toute la France et d’Europe des observations de succès de sa méthode, il fait d’autres communications à l’Académie et publie cet ouvrage en 1894. Extrait de « Histoire de l’anesthésie et réanimation »

Matériaux - Techniques
Acier inoxydable
Fabricant / Période
Haran
Fin du XIXe siècle
Dimensions

L : 19 cm

État
Métal tâcheté
Destination

Traction efficace de la langue pour des actes d'ORL et d'anesthésie

Précision d'utilisation

Utilisé pour prévenir les obstructions des voies aériennes par la langue

Date d'acquisition
14/06/2012
Origine des dons
Association Bretagne Cambodge
Numéro d'inventaire
CPHR - 2013.87
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes