Appareil mobile de radioscopie

L’appareil est composé d’un socle mobile en forme de trépied à roulettes sur lequel sont fixés les éléments radiologiques: d’une part une colonne supportant le tube à rayons X et l’écran de scopie, d’autre part un pied portant le générateur. Une pédale de scopie est reliée au générateur par un câble.

Les rayons X ont été découverts le 8 novembre 1895 par le physicien allemand Wilhelm Roentgen. La première radiographie de la main de Madame Roentgen est réalisée le 22 novembre de la même année sur un film photographique avec un temps d’exposition d’environ vingt minutes. En 1897, le docteur  Antoine Béclère installe à ses frais un des premiers appareils de radioscopie (ou de fluoroscopie) à l’hôpital Thonon à Paris.

Initialement deux méthodes se développent en même temps : la radioscopie qui permettait au médecin de visualiser directement les images sur un écran de platinocyanure de baryum et la radiographie qui avait l’avantage de fixer l’image sur un film.

L’essor de la radioscopie est lié à deux fléaux du début du XXsiècle, la tuberculose avec la mise en place du  dépistage, et la traumatologie pendant la guerre 1914-1918.

La radioscopie provoquait une irradiation importante du patient et des utilisateurs (médecins et manipulateurs). Cette technique a été progressivement remplacée à partir de 1953 par la radioscopie télévisée avec l’apparition de l’amplificateur de luminance.

 

 

Matériaux - Techniques
Métal, plexiglas, bakélite, verre, caoutchouc
Fabricant / Période
G Massiot et Cie
ca 1955
Dimensions

H : 200 cm ; L : 86 cm ; P : 86 cm

État
Moyen (le plexiglas qui permet de maintenir une distance minimale tube-patient, placé à la fenêtre du tube est manquant, ainsi que le minuteur au niveau du générateur).
Destination

Médecine générale

Précision d'utilisation

L'appareil était conçu pour la radioscopie principalement osseuse dans deux axes d'exploration : rayon vertical et horizontal. Les positionnements du bras porte tube et écran étaient équilibrés par un ressort situé dans la colonne. Le pupitre générateur permettait le réglage des rayons X en milliampères (mA) et kilovolts (KV). Il était utilisé dans les cabinets médicaux pour les explorations d'urgence (petite traumatologie et pathologie pulmonaire). Dans certains cas l'examen pouvait être complété par des clichés radiographiques quand le cabinet disposait d'une salle de développement. La conception technique de l'appareil et les normes de radio protection l'ont rendu rapidement obsolète.

Date d'acquisition
08/11/2016
Origine des dons
Maison médicale du Gros Chêne Rennes
Numéro d'inventaire
CPHR - 2016.153
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes