Crins de Florence phéniqués

Flacon de verre fermé au bouchon émeri, contenant un faisceau de crins

Le « crin de Florence », connu sous divers noms, est un fil obtenu en étirant l’appareil scéricigène du « ver-à-soie », chenille du Bombix mori, après l’avoir tuée en la trempant dans du vinaigre. Dorveaux en a publié un bon historique ; connu des Chinois de puis la plus haute antiquité, de « fil » a d’abord «été utilisé pour la confection de cordes pour des instruments de musique, puis a servi surtout- et sert toujours – de bout de ligne de pêche sur lequel est fixé l’hameçon.
Son utilisation en chirurgie date du début du 19e siècle : d’abord utilisé par des chirurgiens-dentistes, puis par des chirurgiens britanniques et allemands, il fut ensuite considéré en France par le Dr Lucas-Championnière(1843-1913) comme un excellent moyen de suture.
Extrait de la « Revue d’histoire de la pharmacie – Année 1984 – Volume 72 – Numéro 262

Matériaux - Techniques
Crin, verre
Fabricant / Période
Ch. Benoist & Cie 70 rue des Archives Paris
Début du 19e siècle
Dimensions

Flacon H : 21 cm D : 3,5 cm

État
Moyen : pas de liquide de trempage
Destination

On utilise des faisceaux de fils qui ont un effet de drainage capillaire. Ils sont souvent utilisés en cas de plaies avec décollement des parties molles (cuir chevelu par exemple) et ressortent habituellement par les extrémités de la plaie.

Précision d'utilisation

Le drainage en séton (du latin seta : soie, en anglais seton) utilise des crins (souvent appelés crins de Florence) qui sont introduits dans le trajet infecté (fistule anale par exemple) et ressortent à ses deux extrémités. La traction sur les crins permet la superficialisation progressive du trajet et ainsi son drainage et sa guérison (source : wikipédia).

Date d'acquisition
10/07/2012
Origine des dons
Famille Philouze Rennes
Numéro d'inventaire
CPHR - 2012.137
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes