Trocart universel

Le trocart universel est constitué d’un manche avec une poignée arrondie et de quatre trocarts de longueurs et de diamètres différents. Ces trocarts se terminent par une pointe présentant trois faces coupantes.

A la base du manche, se trouve une vis pour la fixation des trocarts.

Les trocarts gigognes s’emboîtent les uns dans les autres. Ils sont placés dans un étui.

A l’origine, les médecins utilisaient des trocarts pour soulager l’accumulation de pression (œdème) ou de gaz (ballonnement).

Les brevets pour les trocarts sont apparus au début du XIXe siècle, bien que leur utilisation remonte peut être à des milliers d’années.

Vers le milieu du XIXe siècle, les canules de trocart deviennent sophistiquées, telle l’invention par le médecin anglais Reginald Southey (1835-1899). Le trocart de Southey, constitué d’une seule lame et de plusieurs canules fines est destiné à l’évacuation des œdèmes sous-cutanés.

Matériaux - Techniques
Acier inoxydable
Fabricant / Période

Première moitié du XXe siècle
Dimensions

Trocarts D : 6 à 1,75 mm ; L : 6 à 10 mm
D : 2 cm ; L : 14 cm

État
Moyen (oxydation)
Destination

Un trocart est un instrument chirurgical qui se présente sous la forme d'une tige cylindrique creuse, pointue et coupante à son extrémité et surmontée d'un manche. Le trocart sert à faire des ponctions et des biopsies. À la fin de la procédure, la canule reste en place pour aider l'évacuation des fluides. Le trocart peut également être associé à un système optique pour effectuer une exploration visuelle de la zone concernée (par exemple, une arthroscopie). Dans le cas d'une lobotomie, le trocart porte le nom de leucotome.

Le nom de trocart vient de trois-quarts, car la pointe triangulaire se présente sous la forme de trois arêtes tranchantes.

Date d'acquisition
29/06/2017
Origine des dons
IFSI CHU de Rennes
Numéro d'inventaire
CPHR - 2017.28
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes