Irrigateur vaginal d’Eguisier
Cet appareil est constitué d’un réservoir cylindrique en étain d’environ 500 ml dans lequel se déplace un piston. Le réservoir porte à son sommet une clé de remontoir, destinée à le faire fonctionner. A la base de l’appareil est fixé un robinet sur lequel il est possible d’adapter un tube prolongé d’une canule.
Une estampille en cuivre porte les mentions : « Véritable irrigateur Système du Docteur Eguisier, L N°2 G, solidité garantie, fabriqué à Paris ».
Une inscription apparaît sous le couvercle : « Instruction 1°Fermez le robinet, 2°Versez le liquide, 3°Tournez la clef à droite, 4°Ouvrez le robinet ».
Les irrigateurs pouvaient être livrés avec un tuyau de 80 cm, une canule en os et un embout en faïence blanche pour les injections vaginales.
Matériaux - Techniques Etain |
Fabricant / Période R.B.T Paris XIXe siècle |
Dimensions H : 21,5 cm ; D : 8,4 cm |
État Excellent |
Destination Cet irrigateur a été conçu pour le traitement des maladies de la matrice, il a remplacé les seringues, clysopompes, etc ; il permettait d'administrer des lavements, faire des irrigations dans la vessie et était d’un emploi efficace dans tous les cas où il devenait nécessaire d’opérer des irrigations sur une partie quelconque du corps, soit qu’il s’agisse, par exemple, de fièvres cérébrales, de plaies, d’inflammations externes etc. Il était recommandé dans les familles nombreuses pour des irrigations de produits spermicides (contraception). |
Précision d'utilisation "Il faut se garder d'employer des irrigateurs en plomb et en alliages de mauvaise qualité, pouvant introduire des coliques et des accidents encore plus graves, mais les irrigateurs en étain fin, en cuivre bien nickelé, en nickel et en porcelaine peuvent être utilisées avec avantage, en prenant soin cependant de bien les nettoyer avec avantage chaque fois qu'on en fait usage" |
Date d'acquisition 06/04/2016 |
Origine des dons Claude Subileau |
Numéro d'inventaire CPHR - 2016.122 |
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