Blépharostat mécanique

Le blépharostat mécanique est constitué de deux branches parallèles reliées entre elles par un écarteur. Il est commandé par une vis.

Les extrémités libres des branches présentent des circonvolutions et se terminent par une boucle tournée vers l’extérieur.

Dans les anciens traités de chirurgie oculaire, les doigts de l’oculiste et de son aide ont été longtemps les meilleurs instruments d’exposition et de fixation de l’œil.

Les premiers blépharostats sont des instruments à manche en ivoire ou en argent. Ils sont terminés par deux branches courbes aux extrémités émoussées.

Ensuite, les blépharostats imaginés par M. K. Snowden (ca 1842) se présentent comme deux branches reliées entre elles pour former des écarteurs.

Au XIXe siècle, de nombreux instruments de chirurgie opératoire de l’œil ont été inventés : miroir à œil, spéculum à œil, opthalmostat  (immobilisation de l’œil), releveur, palpébrostat ou blépharostat (maintien des paupières).

Ces instruments sont répertoriés dans l’ouvrage « Eléments  de chirurgie opératoire » publié en 1855 par Alphonse Guérin (Ploërmel 1816-1895).

Alponse Guérin invente en 1870 le pansement ouaté contenant de l’alcool camphré et de l’eau phéniquée. En 1847, il avait dans sa thèse soutenu que l’infection purulente des plaies était la conséquence des « miasmes infectieux contenus dans l’air ».

Matériaux - Techniques
Métal
Fabricant / Période

XIXe siècle
Dimensions

H : 1,5 cm ; L : 9 cm ; P : 3 cm

État
Moyen (oxydation)
Destination

Le blépharostat est un instrument destiné à maintenir les deux paupières écartées sans presser sur le globe. Il est surtout employé pour la chirurgie du globe oculaire.

Précision d'utilisation

Le blépharostat est aussi utilisé pour l'examen de l'œil, notamment chez les jeunes enfants.

Date d'acquisition
15/12/2011
Origine des dons
CHU de Rennes
Numéro d'inventaire
CPHR - 2011.121
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes