Lunettes métalliques

Les lunettes métalliques sont constituées de deux verres correcteurs de forme ovale. Ces verres sont cerclés de métal blanc. Un repose-nez cintré relie les deux verres. Les branches articulées de section carrée se terminent par une portion aplatie.

 

Une des plus anciennes représentations des lunettes est le tableau, daté de 1436, de Jan van Eyck :  » La Madonne du chanoine van der Paele ».

Les moines copistes utilisaient fréquemment les lunettes pour recopier les manuscrits.

Après l’invention de l’imprimerie par Gutenberg (ca 1400-1468), l’explosion de la production des livres s’accompagna d’une demande importante de lunettes.

Au début il n’y avait qu’un verre que l’on mettait devant un œil, que les anglais appelaient  « spectacle », puis sont apparues les lunettes à deux verres convexes, enchâssés dans des cercles attachés individuellement à des manchons reliés entre eux à l’aide d’un clou, ce sont les bésicles clouantes. Les verres concaves n’apparaissent qu’au XVe siècle.

En 1752 un opticien anglais invente les branches, ce sont les lunettes à tempes. Elles doivent cette appellation au fait que les branches sont très courtes et s’arrêtent au niveau des tempes. Cette particularité est due au port des perruques du XVIIIe siècle.

L’amélioration des matériaux utilisés pour fabriquer les lunettes mais aussi l’industrialisation ont contribué à leur essor au XIXe siècle. Elles sont devenues plus confortables, plus légères, plus ergonomiques, plus excentriques aussi.

Le berceau de la lunetterie française se situe à Morez dans le Jura, activité développée depuis le XVIe siècle.

Matériaux - Techniques
Verre, métal blanc
Fabricant / Période

Fin du XIXe siècle
Dimensions

H : 3 cm ; L : 10.5 cm (branches dépliées : 13.5 cm)

État
Moyen (présence de rouille)
Destination

Correction d'un défaut de vision

Date d'acquisition
16/06/2016
Origine des dons
Michel Toutelier
Numéro d'inventaire
CPHR - 2016.117
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes