Skiascope

L’appareil est constitué d’une source lumineuse d’origine électrique, d’une lentille de concentration et d’un miroir dont le centre est muni d’une ouverture pour l’observation de l’œil du patient.

Une bague graduée de 0 à 180 permet de régler la luminosité.

Le skiascope se termine par une poignée.

 

 

 

La skiascopie a été inventée en 1873 par un ophtalmologiste militaire français, Louis Ferdinand Cuignet (1823-1890).

La skiascopie est une méthode simple et très utile pour une estimation objective de la condition réfractive de l’œil. Elle est surtout conseillée pour la réfraction chez les nourrissons, les enfants de bas âge, les personnes en déficience mentale, les analphabètes et les patients qui ne sont pas capables de collaborer.

Son but était, dit-on, de repérer les simulateurs voulant se faire réformer pour troubles de la vision.

Matériaux - Techniques
Métal
Fabricant / Période
Luneau Paris
Seconde moitié du XXe siècle
Dimensions

H : 4 cm ; L : 29 cm ; P : 4 cm

État
Bon
Destination

La skiascopie est un procédé de mesure de la réfraction de l'œil. L'appareil est destiné à éclairer les milieux internes de l’œil, en particulier la rétine.
Associé avec une règle à skiascopie, il permet de déterminer le niveau de myopie et d'hypermétropie.

Précision d'utilisation

La skiascopie est une procédure similaire à celle de la neutralisation pour la détermination de la puissance d’une lentille. En skiascopie, la lentille sous examen est le système optique de l’œil, qui est immobilisé. On observe alors le mouvement d’une aire du fond de l’œil qui s’illumine grâce à la lumière du skiascope. On ajoute des lentilles d’essai devant l’œil et on observe le mouvement apparent de l’aire illuminée du fond de l’œil. Si l’aire illuminée présente un mouvement apparent de même sens que le mouvement du skiascope, on ajoute des lentilles positives ; si elle présente un mouvement en sens inverse, on ajoute des lentilles négatives. Avec l’augmentation progressive de la puissance de la lentille d’essai le mouvement apparent de l’aire illuminée du fond de l’œil s’accélère. À un certain point ce mouvement s’inverse. La lentille qui a produit l’inversion du mouvement détermine le degré d’amétropie.

Date d'acquisition
14/04/2015
Origine des dons
Dominique Le Corre
Numéro d'inventaire
CPHR - 2015.32
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes