Sphygmomanomètre à mercure

Le tensiomètre, ou sphygmomanomètre à mercure, est constitué d’une colonne de mercure verticale dont la hauteur est graduée en mm de mercure.

Le sphygmomanomètre à mercure est contenu dans un coffret métallique. Sur la face interne du couvercle est fixée la colonne de mercure. Dans le fond du coffret, se place la tubulure enroulée en spirale.

En 1896, le médecin italien Scipione Riva Rocci (1863-1937) invente le tensiomètre ou sphygmomanomètre, un appareil qui permet de mesurer la pression artérielle. Plus tard, l’appareil sera suffisamment amélioré par Nikolaï Korotkov (1875-1920) pour permettre de diagnostiquer l’hypertension.

La Commission européenne interdit en 2009 la vente au public des appareils de mesure contenant du mercure à cause de la toxicité de ce métal. Des dispositifs de mesure de substitution sans mercure sont désormais disponibles.

Le sphygmomanomètre à mercure reste considéré comme «l’étalon-or» de la mesure de la tension artérielle.

 

Matériaux - Techniques
Métal, mercure, caoutchouc, verre
Fabricant / Période

XXe siècle
Dimensions

H : 7 cm ; L : 37 cm ; P : 8 cm

État
Moyen (incomplet)
Destination

Le tensiomètre ou sphygmomanomètre est un appareil qui permet de mesurer la pression artérielle. La pression artérielle est exprimée en mm de mercure.

Précision d'utilisation

La pression sanguine artérielle est le produit du débit cardiaque par la résistance rencontrée par le sang lorsqu'il circule dans les vaisseaux. La pression artérielle est définie en termes de pression systolique et pression diastolique. La pression systolique est la pression maximale produite dans les artères par chaque battement cardiaque. La pression diastolique est la pression constante maintenue dans les artères entre chaque battement cardiaque.

Date d'acquisition
13/02/2020
Origine des dons
Bruno Danic Etablissement Français du Sang Bretagne rue Pierre-Jean Gineste Rennes
Numéro d'inventaire
CPHR - 2020.1
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes