Canule de Bommelaer

Cette canule-ventouse, utilisée pour les hystérosalpingographies (HSG), est destinée à garantir l’étanchéité au niveau du col utérin  au moment de  l’injection de produit de contraste. Elle est constituée d’un corps en pyrex intégrant à son extrémité une cupule en forme de cloche, dans sa partie latérale une pipe pour l’aspiration, et à l’autre extrémité un embout permettant de visser la seringue en métal. Cette canule est familièrement appelée « tulipe » par les manipulateurs en électroradiologie.

La technique d’ hystérosalpingographie  a été employée pour la première fois en 1921 par Jean Anastase Sicard et Jacques  Forestier, tous deux à l’origine de l’étude sur la méthode générale d’exploration radiologique par l’huile iodée.

Cette canule en verre, inventée en 1951, a permis de développer une pratique alternative à celle des pinces de Pozzi placées au niveau du col et fixées à la seringue d’injection.

Ce dispositif médical est moins agressif pour la préhension du col utérin et plus fiable pour l’étanchéité au niveau de celui-ci.

 

Matériaux - Techniques
Verre, acier inoxydable
Fabricant / Période
DEM MEDICAL
ca 1975
Dimensions

Canule: D : 3.5 cm ; L : 22 cm
Dispositif entier (canule et seringue) : D : 7 cm ; L : 38 cm

État
Excellent
Destination

Cette canule sur laquelle est vissée une seringue à vis de 20 cc permet l'injection de produit de contraste liposoluble à base d'iode (Lipiodol ultra-fluide) pour visualiser et explorer la cavité utérine et les trompes de Fallope.

Précision d'utilisation

Le dispositif, canule de Bommelaer et seringue, est relié à un système d'aspiration le temps de l'examen radiologique pour garantir l'étanchéité au niveau du col pendant l'injection.
Selon la morphologie de la patiente, le radiologue peut choisir des canules de forme et taille différentes.

Date d'acquisition
12/10/2022
Origine des dons
M. Riby Caen
Numéro d'inventaire
CPHR - 2022.1
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes