Moufle avec ressort de pression

Le moufle en bronze est constitué de deux parties en forme de cuvette qui  s’emboitent. Un ressort avec socle permet la fermeture du moufle. De ce fait, une presse n’est pas nécessaire.

Des techniques les plus primitives aux techniques les plus élaborées, l’homme s’est toujours préoccupé, dans un but fonctionnel ou esthétique, de remplacer les dents manquantes. Après les prothèses complètes et partielles sculptées dans l’ivoire, la découverte de la vulcanite ou caoutchouc dentaire va permettre pendant un siècle (de 1850 à 1950) de confectionner les bases des prothèses dentaires, respectant l’anatomie des muqueuses buccales et l’adjonction et la fixation de couronnes dentaires postiches en porcelaine ou en céramique. La fabrication des appareils dentaires nécessite toujours un moufle, même si depuis 1910, la vulcanite a laissé place à la résine dentaire et aux métaux. Maintenant, la partie interne de la prothèse qui repose sur les tissus mous de la mâchoire est le plus souvent en résine colorée en rose ou transparente (appareils orthodontiques).

Matériaux - Techniques
Bronze
Fabricant / Période
O.K
XXe siècle
Dimensions

D : 8 cm ; H : 7 cm

État
Bon (Ressort rouillé)
Destination

Fabrication de petits appareils dentaires.

Précision d'utilisation

A partir de l'empreinte faite par le chirurgien dentiste, le prothésiste construit une maquette en cire, soit d'une reconstitution métallique (par ex. un bridge), soit d'une reconstitution en résine (appareil dentaire). Cette maquette, ainsi que les dents pour une future prothèse, sont mises dans le moufle enrobées de plâtre que l'on fait durcir. Pour liquéfier la cire et l'éliminer, le moufle fermé est mis dans l'eau bouillante. La cire sera, dans un deuxième temps, remplacée par du métal ou de la résine thermodurcissable.

Date d'acquisition
21/06/2013
Origine des dons
M. Cottin
Numéro d'inventaire
CPHR - 2012.370
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes