Seringue vésicale de Guyon

La seringue vésicale de Guyon est constituée d’un corps cylindrique en verre et métal portant les graduations de 20, 40, 60, 80 et 100 ml.

Elle est munie à une extrémité d’un embout adaptable aux sondes vésicales. À l’autre extrémité, elle présente un embout vissé portant deux anses de préhension qui permet le passage de l’axe du piston lui même terminé par un anneau.

La seringue est accompagnée de deux embouts différents interchangeables.

Jean Casimir Félix Guyon (1831-1920) est né à l’Ile de la Réunion d’une mère créole et d’un père breton de Lorient.

Interne des hôpitaux de Nantes puis de Paris, il est professeur et chirurgien des hôpitaux à 30 ans. Il devient rapidement chef de service de la maternité. En 1867, à la mort du professeur Jean Civiale (1792-1867), il devient chef de service d’urologie à l’hôpital Necker et développe la lithotripsie.

Le centre hospitalier de Saint-Denis de la Réunion porte le nom de « Félix-Guyon ».

Matériaux - Techniques
Verre, métal
Fabricant / Période

Début du XXe siècle (création)
Dimensions

D : 5,5 cm ; L : 21 cm

État
Bon
Destination

Cette seringue est utilisée pour réaliser des instillations vésicales.

Précision d'utilisation

Elle est employée pour les lavages de vessie lors des affections des voies urinaires. On branche l'embout de la seringue sur une sonde vésicale, les doigts passés dans les anses de l'embout et l'anneau du piston permettent d'exercer une pression pour injecter le liquide.

Date d'acquisition
29/06/2017
Origine des dons
IFSI CHU de Rennes
Numéro d'inventaire
CPHR - 2017.96
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes