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Évacuateur du docteur Charles Mayer
Instrument composé d’un corps en verre auquel est inséré un piston muni, dans sa partie haute, d’une manivelle équipée d’un petit bras avec une roulette qui suit le chemin d’une gouttière circulaire inclinée à 45°environ au sommet du corps de la seringue, permettant de faire monter et descendre alternativement le piston. La partie haute est en acier inoxydable avec la mention gravée « évacuateur du Dr CH. Mayer bte 255479 ». La partie basse est composée d’une voie d’entrée et de sortie en acier inoxydable.
Cet instrument est caractérisé par un mécanisme permettant d’imprimer une rotation continue au piston, lequel ne présente plus une rigole comme celui de Jubé, mais deux, disposées en croix.
Aiguilles à ponction lombaire de Laborde
L’aiguille à ponction lombaire de Laborde est constituée d’un trocard et d’un mandrin. Les extrémités du trocard et des mandrins comportent des ailettes qui sont solidarisées par un clip.
Les aiguilles en laiton ne portent pas de références.
Sur les ailettes des aiguilles en acier inoxydable sont gravés les longueurs et les diamètres : 50/9, 60/9 et 90/10.
Boite de secours SNCF
La boite de secours SNCF, modèle 1966, est un coffret en plastique gris. Elle s’ouvre par un couvercle constituant la partie supérieure de la boite. Sur ce couvercle, le logo SNCF, une croix et la dénomination « boite de secours mai 1966 » sont visibles.
La composition de la boite est énumérée sur la face interne du couvercle.
Dans cette boite de secours, on retrouve :
3 pansements individuels compressifs, 3 tampons alcoolisés, 2 compresses bactéricides, un garrot, 5 sachets de coton hydrophile, une écharpe triangulaire, un gobelet plat, une seringue avec aiguille, une paire de ciseaux, pansements individuels, une boite de 2 ampoules de camphosulfonate de sodium et et une boite de 2 ampoules de néosynéphrine.
Porte-aiguille chirurgical de Hryntschat
Le porte-aiguille chirurgical de Hryntschat est constitué d’un manche muni à une extrémité d’un bouton poussoir.
Le manche se prolonge par une tige tubulaire se terminant par une aiguille rétractable en « boomerang ».
La Médecine populaire et les saints protecteurs de la maternité en Bretagne
Thèse de Médecine présentée à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Lyon par Charles Robet en 1936
Miroir plan et miroir concave de l’ophtalmoscope de Follin
Les miroirs circulaires complètent l’ophtalmoscope de Follin. L’un est plan et l’autre concave. Ils sont reliés par une tige métallique servant de poignée.
Les faces sont disposées en opposition à chaque extrémité de la tige métallique. Ils sont percés d’un orifice central.
Canulette Martin 48
Boite de stérilisation d’aiguilles à seringues.
Elle se présente en 3 pièces :
- Le contenant rond pour recevoir l’ensemble,
- Le support prévu pour 48 aiguilles qui sont engagées dans un plateau amovible présentant une double perforation pour le rangement,
- Le couvercle à bouton.
Elle présente les inscriptions suivantes :
- Martin canulette 48
- 18-8 Stchl, rost-u-saürebeständig
- LL
Prothèse porométal de Judet
Cette pièce est une prothèse totale de hanche, qui sert au remplacement de l’articulation coxofémorale. Elle est composée d’un cotyle en métal sur sa face externe. La face interne, la cupule, zone d’insertion de la tête fémorale, est en polyéthylène. La tête fémorale est solidarisée à la cupule dès la fabrication. Elle est lisse et est reliée à la tige fémorale par le cône Morse. La tige fémorale a une forme de « virgule » avec une simple courbure, pour reprendre au mieux l’anatomie du fémur, ainsi qu’un aileron fenêtré. Il existait pour cette série de prothèse 6 modèles de taille différente.
La surface de la prothèse n’est pas lisse, elle est dite en « porométal ». Ce revêtement permet de ne pas utiliser de ciment lors de la pose de la prothèse. La stabilité est assurée par les contraintes mécaniques entre la prothèse et le tissu osseux puis dans un second temps par régénération du tissu osseux autour de la prothèse. De plus, cette prothèse ne peut pas se luxer.
Trois problèmes ont été rencontrés avec ce type de prothèse. Le premier est dû à la corrosion du métal de surface, le second est le fait du volume important de la prothèse, entre autre du cotyle, qui entraîne un sacrifice osseux important, un troisième problème met en cause le polyéthylène, il provoque des débris, qui ont pour conséquence une ostéolyse (destruction de l’os).
Ce type de prothèse sans ciment, avec un revêtement non lisse marque une étape importante dans l’évolution des prothèses de hanche.